top of page

L 'IDENTITE MYTHE OU REALITE?

 

Rien ne semble plus évident que notre identité : je suis moi, ou moi égal moi, voilà qui ne saurait être contesté, comme ne saurait être contesté le principe d’identité qui nous permet d’appréhender toute chose, de la reconnaître dans son essence, comme dans son existence, et sans lequel le monde ne serait pour nous qu’un effroyable chaos. L’identité fonctionne donc à la fois comme principe d’intelligibilité commandant la connaissance, mais également comme fondement existentiel permettant à chacun ou à chacune de s’appréhender dans son unicité et dans sa singularité et ce dans l’exclusion de toute forme d’altérité.

Néanmoins pour absolument nécessaire qu’elle soit, l’identité, notre identité, n’en demeure pas moins problématique, comme le remarquaient déjà en leur temps Locke ou Hume. Qu’est-ce que ce moi avec lequel nous prétendons nous confondre ? Est-il de l’ordre d’une essence ? Ou bien est-il le fruit d’une construction ? Et dans ce cas, comment s’effectue cette construction ?

Identité psychique, identité sociale, historique, culturelle, politique… chacun de nous est le produit de ce métissage, de cette combinatoire à jamais improbable, à jamais inachevée, partout à l’épreuve d’une altérité constructrice autant que destructrice…

 

Ce cours aimerait à la fois restituer les grands moments constitutifs de l’histoire de l’identité, pour ensuite en explorer quelques unes des grandes problématiques dont voici quelques pistes…

  • Construction de l’identité psychique dans la perspective analytique : l’Inconscient comme effraction de l’Autre en moi.

  • Construction de l’identité psychique dans une perspective psychosociologique : le rôle des modèles identificatoires.

  • Identité linguistique : investir la langue.

  • La question de l’identité sexuelle

  • L’identité sociale : l’appartenance à un groupe. Le communautarisme

  • L’identité politique

bottom of page