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La pêche maritime en France

 

Activité localisée et relativement peu importante dans le paysage économique français : 0.1% du PIB et 13 000 emplois directs.

La pêche maritime occupe cependant une place non négligeable d’un point de vue symbolique et géopolitique dans les préoccupations gouvernementales.

Activité ancestrale contribuant à la sécurité alimentaire de la nation, elle constitue l’une des dernières économies de cueillette dans ce paysage.

Elle est actuellement confrontée à de nombreux défis :

  • Défi lié à l’évolution du cadre juridique dans lequel elle évolue. Le Droit de la Mer, la Politique Commune de la Pêche et le Brexit.

  • Défi environnemental. Contraintes liées à l’exploitation d’une ressource naturelle épuisable. Impact sur la biodiversité marine/prises accessoires d’espèces emblématiques (mammifères marins). Relations avec les ONG.

  • Défi climatique. Décarbonation des navires de pêche. Impact sur les sédiments marins pièges à CO².

  • Défi pour l’accès aux espaces maritime. Concurrence de nouvelles activités maritimes : énergies marines renouvelables, aires marines protégées, câbles sous-marins.

  • Défi de la pêche illégale. Pavillons de complaisance.

 

La décarbonation du secteur maritime

 

Les activités maritimes en France représentent un chiffre d’affaire de plus de 90 milliards d’Euros, près de 400 000 emplois et 2% du PIB national.

Le transport maritime assure 95% des échanges mondiaux. Il constitue un acteur clé de la mondialisation de l’économie. La flotte mondiale a pratiquement doublé au cours des 15 dernières années.

La flotte française occupe le 26 -ème rang mondial en tonnage (0,4% du tonnage mondial) alors qu’elle occupait le 4ème rang en 1950 (4,4% du tonnage mondial).

La part relative du transport maritime est passée de 2% des émissions à effet de serre en 1997 à 3% en 2015 et pourrait atteindre 16% en 2050.

Le particularisme des gens de mer.

Entrée tardive du transport maritime dans le débat sur la décarbonation.

Exclusion du secteur des transports maritimes du Protocole de Kyoto en 1997 et de la COP 21 en 2015 prévoyant des objectifs chiffrés en termes de réduction des gaz à effet de serre.

Négociation au sein de l’OMI (Organisation maritime Internationale) et non au sein des COP sur le climat.

Négociation au sein des instances européennes.

Les pavillons de complaisances.

Un frein au progrès environnemental.

Défiscalisation des activités de transport maritime. Impact sur l’économie des transports et la concurrence internationale.

Mesures palliatives adoptées par les Etats de port.

Les mesures de décarbonation.

La feuille de route de l’administration française.

La réduction de la vitesse des navires.

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